FOIRE AUX QUESTIONS

L’« aquaculture » est un terme général qui définit l’élevage d’organismes aquatiques. La « pisciculture » désigne plus précisément l’élevage de poissons. Pour en savoir plus, consultez la section À propos.

Le terme « terrestre » signifie que les poissons sont élevés dans des bassins sur la terre ferme contrairement à l’élevage « en cage » qui se fait dans un plan d’eau ouvert. Pour en savoir plus, consultez la section Environnement/Développement durable.

Non, au Québec nous faisons uniquement l’élevage des poissons sur la terre ferme dans des bassins. Pour en savoir plus, consultez la section Environnement/Développement durable.

Oui, le poisson d’élevage québécois est un produit en phase avec les principes de développement durable et même reconnu comme tel par des organismes tels que SeaChoice et Ocean Wise.

Non, le Québec ne produit aucun poisson génétiquement modifié.

Les principales espèces élevées au Québec sont l’omble de fontaine, la truite arc-en-ciel et l’omble chevalier. On retrouve aussi en quantité plus modeste le doré jaune, la ouananiche, le touladi, la truite brune, la truite moulac et l’achigan. Pour en savoir plus, consultez la section Espèces.

Oui, il est possible d’acheter de la truite arc-en-ciel, de l’omble de fontaine et de l’omble chevalier à différents endroits. Vous pouvez trouver des points de vente en communicant avec la Ferme piscicole des Bobines inc., Raymer Aquaculture, Simmer International Inc. (819-293-8808) ou Menu-Mer Ltée (418-269-7714, poste 7403). Pour en savoir plus, consultez la section Alimentation / Truite de table.

Étant donné les volumes encore modestes du Québec, il arrive que l’étiquetage des produits de l’aquaculture soit plutôt général et englobe différentes provenances. Si le produit  n’est pas clairement identifié, la façon la plus sûre est de le demander à votre poissonnier.

Oui, tout à fait car les poissons d’élevage sont élevés dans des conditions optimales et contrôlées.  De plus, les poissons d’élevage présentent les mêmes qualités nutritionnelles que les poissons sauvages.

Les poissons d’élevage mangent une moulée qui est spécifiquement développée pour eux, pour combler leur besoin en différents éléments et maximiser leur performance de croissance. Pour en savoir plus, consultez la section Environnement/Développement durable.

Non, les poissons ne se reproduisent pas de façon naturelle en élevage.

Certaines entreprises achètent des œufs d’une autre entreprise, mais plusieurs piscicultures possèdent leurs propres géniteurs (mâle et femelle mature). Au moment de la fraie (période où les poissons sont prêts à se reproduire), les œufs (des femelles)  et le sperme (des mâles) est extrait manuellement puis mélangés délicatement ensemble. Les œufs fécondés sont placés dans des incubateurs jusqu’au moment de l’éclosion.

Cela dépend de plusieurs facteurs comme l’espèce, le marché visé (ensemencement ou alimentation), la taille souhaitée ou les conditions d’élevage, dont principalement la température de l’eau d’élevage qui constitue le facteur le plus important pour la croissance. Mais de façon générale, on peut dire qu’une à deux années sont nécessaires pour atteindre les tailles généralement commercialisées.

L’ensemencement consiste à remettre en milieu naturel des poissons d’élevage qui peuvent être de différentes tailles selon l’objectif poursuivi. L’ensemencement des lacs et cours d’eau est une méthode de gestion couramment utilisée au Québec afin de mettre en valeur la pêche ou de préserver des populations de poissons en déclin. Pour en savoir plus, consultez la section Ensemencement.

Dans les bassins d’élevage, on ne retrouvera qu’une seule espèce par bassin afin d’offrir aux poissons les meilleures conditions d’élevage adaptées à leur espèce et à leur stade de développement. Lorsqu’il s’agit de les retourner en milieu naturel ou en étang de pêche, l’ensemencement fait l’objet d’une réglementation stricte. C’est le Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs qui dictera quelles espèces peuvent être ensemencées à quel endroit.  Dans la majorité des cas, plusieurs espèces peuvent effectivement cohabiter.

Lorsqu’on parle de grande quantité, les poissons sont transportés dans de grands contenants isothermiques où l’eau est oxygénée durant tout le transport pour assurer le confort des poissons. Aussi, selon la distance parcourue, différences mesures peuvent être prise comme la température de l’eau ou le niveau de nitrate. S’il s’agit de courte distance, on utilise un grand sac avec de l’eau qu’on gonfle avec de l’oxygène.

Les poissons élevés au Québec sont principalement des poissons d’eau froide. Ainsi, les poissons élevés en bassin à l’extérieur peuvent très bien supporter une eau plus froide en hiver comme ils le font en milieu naturel. Pour les poissons élevés à l’intérieur, la variation de température sera moins grande.

Au Québec, au niveau collégial, différentes formations en aquaculture se donnent à l’École des pêches et de l’aquaculture du Québec (ÉPAQ) à Grande-Rivière en Gaspésie. Il est possible d’obtenir un diplôme d’études collégiales (DEC), une attestation d’études collégiales (AEC) ou de la formation sur mesure. Pour en savoir plus, consultez la section Formation.

Oui, une entreprise piscicole se compare à toute autre ferme d’élevage d’animaux qui demande des soins quotidiens et une constante surveillance

Il n’y a pas d’étude récente qui indique les retombées économiques de l’aquaculture québécoise dans son ensemble, mais selon une étude du Ministère du Développement Durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les Changements Climatiques (2013) Outil d’aide à l’ensemencement des plans d’eau – Informations générales on estime que les retombées économiques des principaux ensemencements sont de l’ordre de 130 M$. Pour avoir un portrait complet, il faudrait ajouter les retombées économiques attribuables à la truite pour la consommation.